En cette période estivale, SPF est un sigle que l’on rencontre aux quatre coins des rayons de cosmétiques. Et toutes ont bien compris qu’il s’agit d’une information liée à la protection solaire, et quelles sont exactement ses propriétés et comment fonctionne sa classification.
Définition de SPF dans les cosmétiques :
Cela peut arriver d’être déstabilisée devant les innombrables tubes de produits solaires et de se retrouver très hésitante de choisir entre FPS, SPF ou encore IP. Il n’y a aucune différence. En effet, nous sommes plus fréquemment confrontées à la version anglaise SPF (sunburn protection factor), le sigle en version française est FPS (facteur de protection solaire UVA et UVB) ou encore plus simple IP (indice de protection).
Le sigle SPF est réglementé et ne peut pas être utilisé n’importe comment. De ce fait, qu’il s’agisse d’une huile, d’une crème, d’un lait, d’une brume ou d’un fond de teint, la protection sera la même.
Quelle utilité ?
Le SPF est l’indice qui représente le niveau de protection d’un produit solaire. Plus il est élevé plus l’action de photo protection est élevée. S’il bloque les UVB et empêche d’attraper des coups de soleil, il n’est pas pour autant une arme contre tous les méfaits des ultraviolets (UVA et UVB). Il reste donc important de limiter la durée de vos expositions solaires et d’utiliser d’autres moyens de protection tels que le chapeau, les lunettes de soleil, les vêtements légers, etc.
Le fonctionnement :
Il existe 4 niveaux de SPF : de 6 à 10 = protection faible, de 15 à 25 = moyenne, de 30 à 50 = haute, 50 et + = très haute. Chaque indice solaire correspond à un pourcentage d’UVB bloqués. On recommande ainsi aux peaux claires d’opter pour une protection très haute. En dessous d’un indice 30, les solaires sont réservés aux personnes ayant la peau très mate ou aux soins de jour que l’on utilise tout au long de l’année.
Précautions :
Les termes d’écran total ou de protection totale n’existent plus. Aucun produit solaire ne garantit une protection totale contre les rayons ultraviolets. Depuis 2006, les indices supérieurs à 50 (60, 80 et même 100%) ont été regroupés par la Commission Européenne en un seul indice 50+. Une mesure qui a été prise dans le but de protéger les consommateurs et leur éviter de penser qu’avec un indice 100% leur permettait de rester toute la journée au soleil sans avoir besoin de remettre de la crème protectrice et sans subir les effets du soleil sur la peau.
Certaines marques ajoutent un indice de protection contre les UVA. Ce chiffre ne signifie pas grand-chose car il peut être obtenu selon différentes méthodes de calcul qui n’évaluent pas exactement les mêmes choses. En effet, mesurer l’impact des UVA sur la peau s’avère difficile car, à la différence des UVB, ils ne provoquent pas de rougeurs (coups de soleil).
Bien choisir son indice :
Les indices de protection s’échelonnent de 8 à 90, voire plus. Une échelle très large qui peut compliquer le choix du produit. Une crème 30 protège beaucoup plus qu’une 15 et à fortiori qu’une 8. Ensuite de 30 à 90 la marge de progression de la protection reste très faible. La différence entre une crème 30 et une 60 est presque minime, on gagne seulement un peu plus 1 % de protection supplémentaire ». Le risque avec ces indices très élevés, est de se sentir extrêmement protégé et donc d’augmenter le temps de la séance de bronzage.